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Liliane

Que faire en Anjou en septembre : l’agenda-conseil de Liliane du Clos des 3 Rois

En Anjou, les idées ne manquent pas pour que rentrée ne soit pas synonyme de déprime ! Alors à vos agendas pour qu’en septembre brillent encore les feux de l’été !

Des idées de sorties autour du vignoble

Festivini sur Saumur et sa région : un rendez-vous désormais incontournable par la richesse du programme proposé autour des vins, des concerts, de la gastronomie, des balades, du 1^er au 9 septembre.

Pour la 15^e édition, la formule fait toujours recette, conjuguant vignoble, dégustation et randonnée : Vignes, Vins, Randos, les 1^er et 2 septembre : les inscriptions sur place sont encore possibles.

Un peu de musique

Le Festival estival de Trélazé tire à sa fin : dernier concert de Bernard Lavilliers le 1er septembre et rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles découvertes et retrouvailles musicales !

Un rendez-vous nature

Je vous propose une balade au Parc Oriental de Maulévrier pour entretenir la zen attitude des vacances. Profitez-en pour découvrir les prouesses des artistes jardiniers lors du Salon National du Bonsaï les 8 et 9 septembre.

Un rendez-vous avec notre patrimoine

Les journées européennes du Patrimoine auront lieu du 14 au 16 septembre prochains. C’est l’occasion de visiter des monuments connus bien sûr. Ce que je préfère, c’est aller à la rencontrer de propriétaires qui me parlent de leur propriété avec passion. La liste des lieux ouverts est disponible sur https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr.

Un rendez-vous convivial et joyeux

C’est le rendez-vous qui nous fait aimer la rentrée : le festival Les Accroche-Cœurs. Le thème retenu pour cette année est la parenthèse en chantier. Il faut dire qu’Angers a vu son visage se transformer au cours des derniers mois. Je ne doute pas que l’imagination de tous, participants, bénévoles et organisateurs, jouera son rôle pour faire oublier le temps d’un week-end les désagréments des chantiers actuels. En solo, en duo, entre amis ou en famille, retrouvons théâtre, cirque, danse, bals, musiques, arts de la rue dans de nombreux quartiers d’Angers du 7 au 9 septembre.

Amusez-vous bien ! Bonne rentrée !

30 août 2018 0 commentaires

Gastronomie

Recette – La Gouline se met à l’heure d’été !

La Gouline, notre nouvelle spécialité culinaire pour l’Anjou, est née l’hiver dernier. Ce n’est pas une raison pour l’oublier pendant l’été. J’ai adapté sa recette pour qu’elle soit en toutes saisons à la table du Clos des 3 Rois et pouvoir la faire découvrir ailleurs qu’en Anjou.

La Gouline version été

À l’écoute des remarques de mes hôtes et souhaitant exporter la Gouline hors des frontières de l’Anjou, j’ai réfléchi à une recette un peu différente, mais qui reste fidèle à plusieurs ingrédients de base. J’avais déjà évoqué l’idée dans un article précédent. Les puristes ne m’en voudront pas j’espère : mes chers rillauds d’Anjou n’y sont plus. Difficile d’en trouver ailleurs que chez nous ! Et comme il est question de faire plus léger, je les ai remplacés par des dés de très bon jambon.

La recette de la Gouline estivale

Pour 6 personnes en plat principal selon la taille du moule à tarte

Temps de préparation : 45 minutes + 40 minutes de cuisson à 180 °

Ingrédients :
2 ronds de pâte feuilletée au beurre
500 g de champignons de Paris frais et français
300 g de bonnes échalotes locales
Une tranche épaisse de bon jambon à couper en dès (300 g)
1 œuf pour badigeonner la Gouline avant de l’enfourner
Huile d’olive, sel, poivre

Pour l’appareil et la sauce à la tomme : 30 g de moutarde, 20 cl de crème fraîche épaisse, 1 œuf, 100 g de tomme (de n’importe quelle région pourvu qu’elle soit au lait cru et bonne), 8 cl de vin blanc sec ou moelleux d’Anjou

La Gouline, notre nouvelle spécialité culinaire pour l’Anjou, est née l’hiver dernier. Ce n’est pas une raison pour l’oublier pendant l’été.

Conseils de préparation :

Préchauffer le four à 180° pour y enfourner votre Gouline dès qu’elle est prête pour éviter à la pâte de prendre l’humidité de la garniture
Eplucher et émincer les échalotes. Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une poêle antiadhésive . Y mettre les échalotes. Assaisonner avec sel et poivre. Tourner jusqu’à ce qu’elles soient translucides. Réserver.
Nettoyer et émincer les champignons. Les mettre à revenir dans une poêle antiadhésive pour qu’ils perdent leur eau. Assaisonner avec sel et poivre. Réserver.
Couper la tranche de jambon en dès. Réserver.
Couper la tomme en dés. Les mettre dans une casserole. Ajouter le vin. Faire fondre la tomme à feu doux. Laisser refroidir. Ajouter l’œuf et la crème fraîche. Remuer à l’aide d’un fouet. Réserver.
Mettre un rond de pâte feuilletée dans un moule à tarte. Mettre une couche d’échalotes, une couche de champignons, une couche de jambon et ainsi de suite jusqu’à épuisement des ingrédients.
Mettre le deuxième rond de pâte et souder les bords.
Faire un trou au milieu de votre Gouline. Verser-y l’appareil refroidi contenu dans votre casserole.
Enfourner 40 minutes à 180°.

Il ne vous reste plus qu’à vous régaler ainsi que vos convives de cette belle Gouline dorée à souhait !

Les conseils de Liliane du Clos des 3 Rois

En été, il faut faire vite pour travailler la pâte : avec la chaleur, elle ramollit rapidement. À sortir au dernier moment du réfrigérateur. J’ai trouvé que la Gouline est encore meilleure le lendemain. Enfin, quand il en est resté de la veille !

Quel vin avec votre Gouline :

Comme j’étais dans le sud, j’ai proposé de la déguster* avec un rosé du Clos Sainte Magdeleine, appellation Cassis , 2017,bio, rapporté de ma visite au Domaine. Comme je ne pars pas sans vins d’Anjou dans mes bagages, le rosé du Domaine Richou, l’R osé, 2017, bio, a été parfait. Je vous le recommande également pour l’apéritif.*

Bonne dégustation !

*À consommer avec modération. L’alcool est dangereux pour la santé et est déconseillé aux femmes enceintes.

30 août 2018 0 commentaires

Patrimoine

Rablay sur Layon, village d’artistes en Anjou

À quelques kilomètres du Clos des 3 Rois, se trouve un curieux village où se concentrent heureuses initiatives, joie de vivre et talents artistiques. Le vignoble et son appellation coteaux du Layon Rablay complètent le tableau.

Rablay sur Layon, c’est où ?

Il faut passer la Loire en direction du Sud pour rejoindre Rablay sur Layon. Ce village est situé à environ 7 km du Clos des 3 Rois. Depuis quelques mois, nous avons la chance de partager le même destin administratif. Nous sommes unis au sein de la commune nouvelle de Bellevigne en Layon.

Rablay sur Layon, village atypique

Comment tant d’initiatives peuvent naître de 800 habitants et sur un peu plus de 7 km2 ? C’est à croire qu’un vent spécial souffle sur ce village. À Rablay, vous trouverez un Village d’Artistes, une épicerie associative Goût Layon, un restaurant L’Auberge du Layon, des vignerons en bio et en biodynamie (lien avec mon article sur Richard Leroy). J’ajouterai également des artistes, des artisans d’art, une petite bibliothèque nichée dans une bâtisse médiévale, des producteurs bio.

Le Village d’Artistes de Rablay sur Layon

Il est né de la volonté d’une poignée de convaincus. Ils pensaient que la culture devait être présente en milieu rural. La réputation du Village d’Artistes n’est plus à faire. L’entrée gratuite favorise l’accès à tous. C’est le lieu idéal pour s’occuper le dimanche et les jours fériés. Il m’arrive d’y croiser des copains venus d’Angers. On peut y voir des expositions éclectiques d’artistes venus de la France entière. La sélection est rude. Ça plait ou pas, mais ça interpelle !

Au Village d’Artistes, on trouve aussi une boutique des métiers d’art reconnue au niveau national. De nombreuses créations d’artisans d’art sont sélectionnées et présentées dans différents corps de métier : maroquinerie, coutellerie, verrerie, bijouterie… C’est là que je viens chercher des idées cadeaux originales et à prix raisonnable.

Le Village d’Artistes est à l’initiative de nombreuses manifestations. Le marché des potiers qui se tiendra ce week-end sur la place du village en est une. Ce marché est organisé chaque année et fait l’objet d’une sélection drastique des artisans potiers présentant leur travail. C’est un gage de sérieux, de qualité et de diversité.

Les conseils de Liliane du Clos des 3 Rois

Visitez le village d’artistes et le marché des potiers ce week-end : samedi 25 et dimanche 26 août 2018 : http://villagedartistes.canalblog.com

21 août 2018 0 commentaires

Évènements

Mon billet du jour : Les Bleus sont en finale de la coupe du monde de foot et nous aussi !

Lorsque le soleil brille en Anjou, il donne au ciel cette lumière si particulière que je ne retrouve qu’ici. Si vous n’avez jamais vu un ciel bleu Anjou, c’est le moment de venir faire un séjour dans notre belle région.

L’été a mis du temps à s’installer, mais il est enfin là ! Je retrouve les sourires sur les visages. La chaleur et le soleil apportent enfin le répit dans les domaines viticoles. La période de pluies intenses a été difficile à traverser avec son lot de maladies qui ne demandaient qu’à se développer sur les raisins. Décidément, les vignerons ne sont encore pas à la fête cette année ! Espérons que le répit durera jusqu’aux vendanges !

Et puis, le soleil nous donne des envies de vacances, de retrouvailles familiales et amicales, de profiter de la douceur angevine. Entre le 14 juillet et la finale de la coupe du monde de foot, nous aurons l’occasion de faire la fête ensemble. Ne boudons pas notre plaisir ! Une atmosphère joyeuse règne. Nous sommes portés par un optimisme inattendu. Nous parlons à nos congénères sans crainte. Que se passe-t-il donc ? C’est l’effet « finale de coupe du monde de foot » ! 20 ans après, je rêve de retrouver cette parenthèse enchantée qui nous avait réunis. Nous sommes tous supporters, de la première ou de la dernière heure. Les drapeaux français s’affichent partout. Nous sommes fiers d’être français. Certes, quelques esprits chagrins souligneront qu’il est ridicule de se mobiliser ainsi autour d’un ballon. Moi, je dis que si c’est l’occasion de nous retrouver enfin, hors des clivages habituels et bien profitons-en ! Allez les Bleus ! On est en finale ! Et ça nous fait du bien !

Bon week-end !

14 juillet 2018 0 commentaires

Évènements

Le Festival d’Anjou : suite et fin du Concours des Compagnies

Le Festival d’Anjou bat son plein. Le Concours des Compagnies se poursuit dans l’écrin du Grand Théâtre d’Angers. J’avais attiré votre attention dans mon article précédent sur la diversité des pièces présentées lors de ce Concours. La suite du Concours n’a rien démenti.

Andromaque ou le combat pour l’humanité de Racine par la compagnie Anastasis

Mercredi, retour aux sources classiques avec Andromaque ou le combat pour l’humanité de Racine par la compagnie Anastasis. Cette pièce m’a émue. Cette œuvre ne m’était évidemment pas inconnue. Mais ici l’interprétation des acteurs était si sensible et si poignante que cela a été une totale (re)découverte. L’interprétation d’Andromaque par Emilie Delbée est déchirante. Celle de Valentin Fruitier dans le rôle de Pyrrhus est ardente et fiévreuse. L’amour fou qu’il porte à Andromaque, contre lequel elle lutte est en soi un personnage de la pièce, presque palpable. La mise en scène d’Anne Delbée, les décors, les costumes de Christian Lacroix ont magnifiquement servi cette œuvre de Racine. J’espère que de nombreux lycéens, collégiens et étudiants étaient dans la salle. Aborder Andromaque ainsi ne peut qu’être positif dans l’apprentissage des grands classiques de la littérature.

La dernière idole par la compagnie ACM

Jeudi, parenthèse people avec La dernière idole de la compagnie ACM. En entrant dans la salle, mon regard s’est arrêté sur cet homme, seul en scène, assis à une table encombrée de verres et de bouteilles vides, fumant cigarette sur cigarette, perdu dans ses pensées. Plus de la moitié du spectacle s’est déroulée avant qu’il ne révèle son identité. Cette dernière idole c’est Johnny Halliday. Cela pourrait être n’importe quelle star. Ce qualificatif conduit aux mêmes débordements et aux mêmes errements pour ceux qui le portent. Il faut nourrir la bête qu’est le public quitte à se perdre soi-même. Pierre-François Garel interprète la star dans sa face sombre d’une façon remarquable. Il ne nous épargne rien de toutes les souffrances vécues pour être une bête de scène et surtout de cette incroyable solitude. C’est dommage que la pièce ait subi la double concurrence de la coupe du monde de football et de la fête de la musique. Elle méritait un public moins clairsemé.

Clérambard par la compagnie le Grenier de Babouchka

Vendredi, le Grand Théâtre a à nouveau fait le plein avec Clérambard de Marcel Aymé par la compagnie le grenier de Babouchka. Nous sommes dans un château tenu d’une main de fer par le compte de Clérambard. Il mène toute sa famille à la baguette pour éviter la ruine et les créanciers. Car oui, noblesse ne rime pas toujours avec richesse. Et puis, le voilà transfiguré par sa rencontre avec Saint François d’Assise ! À partir de là, son comportement devient complètement fou. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le plaisir de découvrir en quoi.

J’ai aimé l’esprit de troupe et le climat joyeux des acteurs qui ont plaisir à jouer ensemble.

Dans ces trois pièces, si différentes dans les univers, les auteurs, les mises en scène, le thème récurrent reste l’amour. L’amour assassin de Pyrrhus pour Andromaque, l’amour vampire du public pour la star qu’il vénère dans La dernière idole et l’amour déplacé d’Hector de Clérambard pour La Langouste, fille de petite vertu.

Le palmarès du Concours des Compagnies

Le théâtre c’est plein de rebondissements ! Le palmarès du Concours en est une nouvelle preuve. C’est la Compagnie ACM avec La dernière idole qui rafle les trois prix : Jury, étudiants et meilleur acteur ! Soit la somme de 26000 € qui devra lui permettre de voir l’avenir en rose. Félicitations !

Rendez-vous en 2019 pour le prochain Concours des Compagnies ! D’ici là, ne boudons pas notre plaisir et profitons des représentations théâtrales à la ville comme à la campagne !

Crédits photos: Delphine Perrin, Emmanuel Orian

1 juillet 2018 0 commentaires

Culture

Le Festival d’Anjou et son Concours des Compagnies

Nous sommes déjà dans la deuxième semaine du Festival d’Anjou. Celle d’un moment que j’apprécie : celui du Concours des Compagnies ! 5 soirées, 5 pièces, 5 metteurs en scène, 5 troupes différentes ! De quoi montrer aux hôtes du Clos des 3 Rois, que oui, il s’en passe des choses en Anjou !

Le Concours des Compagnies

En 2005, Nicolas Briançon, le directeur artistique du Festival d’Anjou a lancé le Concours des Compagnies. Homme de théâtre et d’engagement, il sait combien il est difficile pour une troupe de se financer. Ce concours a pour but d’aider des compagnies à poursuivre leurs projets théâtraux. Actuellement, cinq troupes sont en lice. A la fin de la semaine, trois prix seront décernés : le prix J.C. Brialy, qui fit beaucoup pour le Festival, le prix du jury jeune, que Nicolas Briançon préfère appeler étudiant par égard pour le jury professionnel et le prix d’interprétation décerné par le jury professionnel. Le jury professionnel est présidé cette année par Pierre Lescure, président du Festival de Cannes. C’est vous dire la qualité de la sélection drastique opérée par Nicolas Briançon et son équipe. J’apprécie le concours des compagnies pour son éclectisme tant au niveau des sujets, des mises en scène que des époques.

Les pièces de théâtre jouées depuis le lancement du concours des Compagnies ?

J’ai assisté aux représentations suivantes :
Lundi, Le potentiel érotique de ma femme, d’après David Foenkinos, joué par la Compagnie C’est-pas-du-jeu
Mardi, Le cercle de Whitechapel de Julien Lefebvre, joué par la Compagnie Le Renard Argenté

Alors non, le thème de la première n’a rien à voir avec la pornographie, ni même l’érotisme. Nous sommes plutôt dans l’univers des collections d’objets. Le héros de la pièce n’est pas du tout un séducteur. Il est plutôt séduit par toutes sortes d’objets qu’il passe sa vie à collectionner jusqu’à ce qu’il rencontre Brigitte qui deviendra son épouse. Et là je ne vous en dis pas plus sinon vous n’aurez plus envie d’aller voir la pièce. J’ai trouvé l’univers de la pièce totalement décalé dans une atmosphère loufoque. Parfois difficile de suivre Hector dans ses accès de collectionnite aigüe et dans sa passion soudaine.

J’ai été séduite par l’intrigue policière développée dans Le cercle de Whitechapel autour du tueur en série Jack l’Eventreur. Ce n’est pas seulement une enquête. C’est aussi le portrait d’une femme qui tente d’échapper aux diktats de son époque en voulant pratiquer son métier de médecin, libérée des entraves liées à son sexe, l’histoire d’un homme prêt à tout pour réussir, l’atmosphère du Londres de 1888. Tout cela mené tambour battant par une troupe qui sait nous tenir en haleine jusqu’à la dernière seconde.

Les spectateurs du Grand Théâtre ne s’y sont pas trompés et ont apprécié comme moi la représentation. De nombreux rappels ont ramené la troupe sur scène. C’est à ce jour la meilleure soirée que j’ai passé. Peut-être pas la dernière, car il reste encore trois compagnies à découvrir !

Les conseils de Liliane

Un peu tard pour le Pass Concours mais peut-être encore temps de prendre des places pour les 3 spectacles restants jusqu’au vendredi 29 juin. La dernière idole jouée jeudi 21 juin n’a pas fait le plein, probablement la concurrence de la Fête de la Musique ? La remise des prix aura lieu samedi 30 juin.

22 juin 2018 0 commentaires

Évènements

Anjou Vélo Vintage – une façon originale de découvrir l’Anjou

Venez vivre une expérience rétro et atypique avec Anjou Vélo Vintage, à Saumur et sa région dans le Val de Loire.

Du 22 au 24 juin, un vent rétro vintage souffle sur Saumur et sa région. Anjou Vélo Vintage, c’est une façon originale de découvrir les paysages de l’Anjou et les vins de Saumur. Tout ça à quelques kilomètres seulement du Clos des 3 Rois : en voilà une bonne nouvelle !

Anjou Vélo Vintage

Anjou Vélo Vintage, c’est une randonnée cycliste qui accueille chaque année des milliers de visiteurs d’ici et d’ailleurs. Le temps d’un week-end, des parcours à vélo sont organisés partout sur le territoire du Saumurois, au cœur des vignes, du patrimoine, des troglodytes et de la Loire toute proche. Pendant la randonnée, vous vous arrêterez chez les vignerons pour découvrir les vins de Saumur et de sa région. Vous découvrirez également la spécialité locale : la fouée, à déguster sans modération. Ses accompagnements sont multiples : rillettes, fromage de chèvre, mojettes en version salée, confiture, compote, pâte à tartiner en version sucrée. Au fil des étapes, vous écouterez et vous danserez sur la musique jouée par des groupes de musiciens et de chanteurs. Gardez un peu de force pour remonter sur votre vélo et prendre la route jusqu’à l’étape suivante ! Puis viendra le moment du repas. Vous referez le monde entre amis de longue date ou fraîchement rencontrés mais toujours dans la convivialité, autour d’un Saumur-Champigny*, célèbre appellation qu’on ne présente plus. Pas de temps pour la sieste digestive : en route pour parcourir le vignoble du Saumurois !

Vous l’aurez compris, Anjou Vélo Vintage, c’est un événement riche en convivialité et en partage comme je les aime. Et ce n’est pas tout ! un village vintage rassemble plus de 100 exposants à Saumur, sur les bords de Loire. De quoi dénicher l’accessoire vintage qui vous manque pour parfaire votre tenue ! La musique du Festival Vintage vous emmènera dans un univers 100% rétro avec ses concerts, ses animations et son bal swing.

Les conseils de Liliane

Pour préparer votre venue en tant que spectateur ou participant, visitez le site internet d’Anjou Vélo Vintage : http://www.anjou-velo-vintage.com

Sur place, vous n’aurez pas de mal à vous procurer la brochure très bien faite de l’évènement avec le programme des animations et la liste des exposants.

Rendez visite au Domaine de Nerleux : n’ayez pas peur des loups d’Amélie ! Châtains, noirs ou blancs, ils feront preuve d’une incroyable docilité dans vos verres* ! www.domaine-de-nerleux.com

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À déguster avec modération et déconseillé aux femmes enceintes

22 juin 2018 0 commentaires

Culture

Rencontre avec Danièle Sallenave, académicienne et Ligérienne

Jeudi dernier, à Chalonnes-sur-Loire, c’est avec plaisir que j’ai assisté à la rencontre littéraire autour de Danièle Sallenave et son dernier ouvrage, « L’églantine et le muguet ». Cette rencontre m’a confortée dans l’idée que « Le dictionnaire amoureux de la Loire » et « L’églantine et le muguet » ont toute leur place dans la bibliothèque du Clos des 3 Rois. Une autre façon pour mes hôtes d’aborder l’Anjou.

Danièle Sallenave, écrivain ligérien

Danièle Sallenave a répondu aux questions d’Antoine Boussin sans langue de bois. Elle est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyages. Elle a été élue à l’Académie française en 2011. Elle est aussi voire surtout angevine. Elle dit d’ailleurs « ma terre natale est un fleuve : la Loire ». Ce qui la mène bien au-delà des frontières de l’Anjou.

Danièle Sallenave, républicaine convaincue

Danièle Sallenave a passé toute son enfance à Savennières à une époque où la République et ses valeurs n’allaient pas de soi. Sans sectarisme, ses parents, instituteurs passionnés par leur métier, ont eu à cœur de lui transmettre ainsi qu’à leurs élèves les valeurs républicaines sur des terres acquises au clergé et à la noblesse. Ils l’ont laissé libre de ses choix. Elle est athée et le demeure. J’ai découvert combien les clivages étaient profonds. Je comprends pourquoi aujourd’hui, dans les villages, l’école laïque et l’école privée se côtoient, pourquoi les églises sont si imposantes, pourquoi les guerres de Vendée ont marqué l’Anjou. Comme Danièle Sallenave, je ne m’explique pas l’accueil réservé à Christiane Taubira à Angers. Si loin de la douceur angevine et de la bonhomie des Angevins.

Danièle Sallenave et le syndicalisme ouvrier

Son père a participé à la création de l’Églantine sportive de Trélazé dans la pure tradition anarcho-syndicaliste. Pourquoi l’Églantine ? L’églantine rouge était la fleur du mouvement ouvrier. La ville de Trélazé a un riche passé minier et ouvrier. Sous l’égide du maréchal Pétain, le muguet a remplacé l’églantine. Effectivement, aujourd’hui, on ne voit plus d’églantines lors des défilés du 1^er mai. Danièle Sallenave délivre des Eglantinards d’honneur à ceux qui restent fidèles à la tradition républicaine et se distinguent dans les luttes ouvrières.

Daniele Sallenave

En conclusion, vous l’aurez compris : j’ai une admiration profonde pour cette femme de conviction, érudite et pleinement connectée à notre époque. Je citerai un passage de « L’églantine et le muguet » qui est parfaitement adapté à notre époque et devrait nous habiter : « Face aux défis d’aujourd’hui, il nous faut inventer une république juste, sociale, postcoloniale. Qui ne soit pas mise au service d’une version française du «choc des civilisations ». Et qui retrouve ce qui animait l’idée républicaine dans ses origines, avant même qu’elle s’établisse durablement : le désir, l’espoir, la volonté de faire advenir un monde où chacun pourrait s’arracher à la dépendance, politique, économique, sociale ; C’est cette république qu’il nous faut. Cet idéal, toujours inaccompli. Mieux qu’un idéal : une utopie. Car l’idéal est un rêve, tandis que l’utopie est un projet. »

Les conseils de lecture de Liliane

Le dictionnaire amoureux de la Loire, Plon, 2014
L’églantine et le muguet, Gallimard, NRF, 2018
Ces deux ouvrages écrits par Danièle Sallenave sont à retrouver dans la bibliothèque du Clos des 3 Rois

20 juin 2018 0 commentaires

Gastronomie

Un été en Anjou avec La Gouline

Vous avez adoré la Gouline cet hiver… Et bien, ne boudez pas votre plaisir cet été ! J’ai revu la recette de La Gouline pour la table d’hôtes du Clos des 3 Rois. La Gouline continuera de ravir vos papilles pendant les beaux jours. Pour que La Gouline reste le plat emblématique de l’Anjou à déguster toute l’année !

La Gouline

Je vous ai déjà parlé de La Gouline dans de précédents articles. C’est un plat riche en ingrédients produits en Anjou. C’est un plus pour le rayonnement de ce plat. Cependant, son côté roboratif peut être un frein à sa diffusion en Anjou et ailleurs. Avec le retour des beaux jours, j’ai donc retravaillé la recette pour que La Gouline garde sa place à la table d’hôtes du Clos des 3 Rois.

La Gouline un plat pour toute l’année

Ce serait en effet dommage de ne plus servir de Gouline avec le retour du soleil. Au Clos des 3 Rois, je reçois des hôtes qui voyagent beaucoup pour affaires et sont soucieux de leur ligne. J’espère que les puristes de La Gouline ne m’en voudront pas. C’est un peu comme l’adaptation de la choucroute en version maritime !

Gouline

La Gouline de l’été au Clos des 3 Rois

Difficile de supprimer les rillauds d’Anjou ! C’est un ingrédient phare mais riche en calories de la recette. J’ai donc diminué les quantités de crème fraîche, de beurre et de tomme angevine. J’ai remplacé la pâte feuilletée par la pâte brisée. Et j’ai décidé de servir La Gouline en plat unique avec une salade verte en accompagnement et les gariguettes de mon maraîcher en dessert.

Mon conseil d’accord mets et vins

Avec les beaux jours, vient le temps du rosé à associer avec notre Gouline. Je n’ai pas encore fait ma sélection 2018. Je ne manquerai pas de vous la communiquer prochainement.

J’ai tenté l’association avec la cuvée Garance, cépage Pineau d’Aunis de Géraldine et Xavier Cailleau du Château de Bois-Brinçon : étonnant !

À bientôt pour la recette de ma Gouline version été !

16 mai 2018 0 commentaires

Gastronomie

Rencontre avec Richard Leroy, Vigneron engagé en Anjou

Avril ne te découvre pas d’un fil selon le dicton… En ce 18 avril, l’été est là ! Même Richard a tombé la barbe ! À quelques kilomètres du Clos des 3 Rois, me voilà à Rablay sur Layon, fief angevin de Richard Leroy. Richard Leroy… hum ?

Évidemment que son nom vous dit quelque chose. C’est le vigneron vedette de la bande dessinée Les Ignorants, avec à la plume Etienne Davodeau. Un peu dépassé par ce phénomène médiatique, Richard Leroy, c’est surtout un vigneron qui porte haut les couleurs du chenin, sincère et droit comme la ligne bleue de ses Vosges natales, Angevin de cœur comme moi.

Ma visite chez Richard Leroy

Richard, je le connais depuis mon arrivée en Anjou. C’est chez Agnès et René Mosse, vignerons de leur état, que j’ai fait sa connaissance. Les Mosse proposaient une dégustation à l’aveugle. Il a impressionné tout le monde en identifiant sans sourciller les vins. Notamment un, qualifié de mauvais Savennières qui en général est plutôt dans les tous bons… Le décor était planté !

Comment Richard est devenu Le Roy Richard

C’est à Rablay sur Layon, village proche du Clos des 3 Rois, que vit Richard. Il n’est pas tombé dans le chaudron de la vigne tout petit. Pendant plusieurs années, Il a entraîné ses papilles à la dégustation de tous types de vins d’ici et d’ailleurs. Puis, il a eu envie de voir l’envers du décor. Il a patienté de nombreuses années pour enfin acquérir les parcelles de ses rêves en Anjou, dans la vallée du Layon.

Il s’est installé sur 2,7 hectares de vignes à Montbenault, lieu-dit de la commune de Faye d’Anjou. C’était pour faire bon et faire bien. Parce que Richard est un jusqu’au-boutiste dans la perfection. Il s’est tout d’abord entraîné sur les moelleux. Que dire de ses Coteaux du Layon ? Si vous n’en avez jamais dégusté, c’est dommage ! Ce n’était finalement qu’une étape. Richard a trouvé que c’était sûrement trop facile le chenin en moelleux. Il a décidé de faire des secs. Bien sûr en biodynamie, car il n’est pas question d’abîmer la nature. Et hors appellation pour garder sa liberté. Vous l’aurez compris, Richard Leroy est un vigneron libre. Libre et engagé ! Il n’a pas sa langue dans sa poche. Mais c’est pour la bonne cause. Celle de l’excellence du vignoble de l’Anjou ! Sa solide expérience de dégustateur, sa connaissance du milieu viticole et sa réussite en tant que vigneron solitaire et solidaire font de lui une personnalité qui compte en Anjou.

Ma dégustation des vins de Richard Leroy

Au fil des années, le goût de Richard s’est affirmé pour des vins sans concession, sans artifice. Il a expérimenté le vin nature avant qu’il ne soit à la mode. Ses vins sont francs, droits, le meilleur du chenin. Dans sa cave, c’est avec curiosité que j’ai dégusté ses Rouliers 2017, tiré à la pipette de la barrique. Je dois dire que ma préférence va généralement vers les Noëls de Montbenault. Je suis surprise par la rondeur du Clos des Rouliers. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Mais bon ! Il faut patienter, car il est en cours d’élevage. Il faut aussi que je vous dise que Richard Leroy est un adepte de l’élevage en barriques. Pas par dogme, mais parce qu’il sait ce qu’une bonne barrique en chêne peut apporter au vin. Leçon de ses dégustations bordelaises !

J’ai aussi dégusté Les Rouliers 2011 et 2013, les Noëls de Montbenault 2015, 2016 et 2017, son rare Savennières 2016. Un beau moment d’amitié et de partage qui m’aide à progresser dans ma connaissance de nos vins d’Anjou.

Richard Leroy et les Ignorants

Vigneron reconnu par la qualité de ses vins, il l’est désormais aussi par l’histoire racontée dans la bande dessinée, Les Ignorants, avec Etienne Davodeau à la plume.

Depuis octobre 2011, le succès perdure ! Les Ignorants, c’est la rencontre entre deux néophytes : Etienne Davodeau tient le crayon et n’y connaît rien en vin. Richard Leroy en connaît un rayon question vin, mais rien en bande dessinée. L’histoire de leur apprentissage respectif a fait le tour du monde. La bande dessinée a été traduite en plusieurs langues. Ces six derniers mois, 15000 exemplaires ont encore été vendus.

Les conseils de Liliane du Clos des 3 Rois

Difficile de vous proposer de prendre rendez-vous avec Richard Leroy pour le rencontrer. Il est très sollicité et garde son temps pour ses vignes qu’il travaille en solitaire. Ses vins sont malheureusement rares sur le marché. À dénicher chez de bons cavistes qui se sont inscrits dans une relation solide et durable avec Richard Leroy comme Hugues de Mi-Fugue, Mi-Raisin, à Paris 14^ème, quartier Montparnasse http://mifuguemiraisin.com

Lire, relire, offrir la BD Les Ignorants, édition Futuropolis

6 mai 2018 0 commentaires