Dans un article précédent, je vous ai présenté le plat emblématique de l’Anjou, la Gouline. Alors, bien sûr, j’ai cédé à l’envie de réaliser cette recette et de déguster ma première Gouline. J’ai réalisé ma première Gouline à partir de la recette officielle fournie par les initiateurs d’ « un plat pour l’Anjou ».
Ma première Gouline
J’ai donc réuni tous les ingrédients. Ils n’ont pas été difficiles à trouver sauf peut-être la tomme angevine. J’ai finalement opté pour la tomme d’Anjou de la fromagerie Gaborit. J’apprécie que les ingrédients de base mettent à l’honneur nos produits angevins. Cependant, il ne sera pas facile de trouver nos rillauds hors de nos frontières. Il est vrai qu’ailleurs, nous pouvons trouver les rillons tourangeaux ou les rillons charentais. Mais ce ne sont pas nos rillauds. Le risque est de voir remplacer les rillauds par des lardons. Le résultat gustatif ne sera pas le même et nous serons loin de notre Gouline. Si, à terme, notre souhait est de faire de la Gouline la spécialité de l’Anjou, il faut pouvoir la réaliser ailleurs que chez nous. Ce qui nécessite de trouver facilement tous les ingrédients. Je peux concocter une choucroute, même si je ne suis pas en Alsace.
Quelques remarques sur la réalisation de ma première Gouline
C’est une recette facile à réaliser. Compte tenu de la richesse calorique des ingrédients, il est préférable d’en faire un plat unique. J’ai donc servi ma Gouline avec une salade, précédée d’un velouté de potimarron. J’ai fait ma Gouline avec de la pâte feuilletée. Je réaliserai la prochaine avec de la pâte brisée pour comparer et pour alléger la teneur calorique.
L’étape de la sauce tomme angevine n’est pas indispensable. Elle ajoute encore du gras à la recette. En revanche, j’ai gardé un peu de cette sauce et l’ai servie à part. Ceux qui le souhaitent peuvent arroser leur part de Gouline avec la sauce à la tomme angevine. Rendre cette étape optionnelle permet de s’affranchir de la recherche de tomme lorsque la réalisation de la recette se fait ailleurs qu’en Anjou.
C’est important que le mélange « échalotes, champignons, crème fraîche » soit bien froid avant de le mettre sur la pâte pour ne pas la ramollir. C’est à ce mélange qu’il faut ajouter l’appareil « moutarde, œuf, beurre ». Ce qui n’est pas clairement énoncé dans la recette.
Conclusion de la dégustation de ma première Gouline
C’est un plat délicieux. Il a ravi les papilles de mes convives. 2018 sera certainement l’année de la Gouline à la table d’hôtes du Clos des 3 Rois. J’espère également que la Gouline sera à l’honneur sur les tables angevines. Pour donner enfin à l’Anjou, le plat emblématique qu’il mérite.
Mon conseil d’accord mets et vins
Le Duo Angevin, Anjou rouge, 2011, 100 % cabernet franc du Domaine des Coqueries, Philippe Gilardeau
Le Pitrouillet, Savennières, 2015, 100 % chenin, de Clément Baraut