La semaine est passée si vite… J’ai réussi à aller au Festival Premiers Plans jeudi dernier. Sitôt la porte du Centre des Congrès passée, j’ai retrouvé l’ambiance si particulière du Festival, entre professionnels du cinéma, amateurs éclairés ou curieux de l’édition annuelle.
Mes impressions sur le Festival Premiers Plans
Ce que j’aime, c’est le mélange des générations et des niveaux d’expertise entre spectateurs. Je tombe toujours sur Le Spécialiste de tel ou tel réalisateur qui a tout vu et tout lu sur lui. Passionnant ! Les lycéens et les étudiants en cinéma viennent en masse. Ils mettent l’ambiance dès la projection du générique du Festival. Ce générique présente une compilation de toutes les thématiques de l’édition. Sa diffusion est toujours rythmée par les applaudissements de la salle. C’est devenu une habitude. C’est la marque du public du Festival. Cette ambiance met en général à l’aise les réalisateurs appelés sur scène pour présenter leur film. Il faut bien dire qu’ils sont souvent intimidés par tous ces visages tournés vers eux. Ils sont aussi surpris de voir autant de public pour ce qui est souvent leur premier ou deuxième film. Le public du Festival est un public curieux de découvrir de nouveaux talents.
Des films vus au Festival Premiers Plans
La vocation du Festival est certes de nous montrer des premiers films. Elle est aussi de nous montrer des films européens. En ce jeudi après-midi, j’ai vu un film polonais, Jest naprawde ekstra (it’s really awesome), réalisé par Katarzyna Warzecha et un film slovaque, Atlantida 2003, réalisé par Michal Blasko. Ce sont deux films d’écoles européennes.
Outre le fait que les deux réalisateurs sont nés en 1989, ce qui m’a interpellée dans ces deux films est la notion de lien. Dans le film polonais, c’est le lien d’amour entre parents et enfants. Dans le film slovaque, c’est le lien d’amour entre un homme et une femme. Dans les deux cas, ces liens sont bafoués et trahis. Dans le film de K. Warzecha, la trahison finit par déboucher sur une renaissance et une reconnaissance. Malheureusement, dans celui de M. Blasko, il montre la noirceur de la nature humaine.
Le palmarès du Festival Premiers Plans
Le palmarès du Festival Premiers Plans sera dévoilé ce soir. Nous saurons si les films et les réalisateurs qui nous ont baladés, émus, amusés ou franchement déçus ont été primés. Parmi eux, il y aura peut-être l’Arnaud Desplechin de demain. Ils seront projetés ce soir et demain. Cependant, des séances de rattrapage sont programmées dans nos cinémas art et essai et bien sûr au cinéma les 400 coups d’Angers.
Bonne journée
Crédits Photo : Premiers Plans – Angers Film Festival